ON NE VOTE PLUS POUR MAIS CONTRE UN CANDIDAT

Un véritable danger pour la démocratie !

Alors à tous ceux qui disent ne plus vouloir voter POUR mais CONTRE que peut -on  sincèrement répondre ?

Nos représentants sensibilisés quelque soit leur couleur par la désaffectation des urnes cherchent la réponse à ce phénomène quand ce n ‘est pas le dégoût !

VOICI peut être une réponse

Les français par dégoût de la politique, voire non-reconnaissance du vote blanc ou encore pour faire barrage à … les raisons de leurs choix ou de leur abstention sont nombreuses.

Peu sont satisfaits devant les programmes des candidats.

D’autres envahis par la colère et le dégoût causés par les affaires qui surviennent pendant la campagne ne vont pas voter !

Cette désillusion d’électeurs convaincus que « voter ne changera rien » emporte tout sur son passage et rend les résultats que nous connaissons, incroyables.

On y rencontre la montée de l’abstention et des votes extrêmes.

On voit alors apparaitre l’effondrement de la confiance dans les partis politiques et leurs élus en place.

Ainsi s’accumulent les symptômes d’une crise grave de notre démocratie qui se modifie de plus en plus depuis quelques décennies.

L’explication à ce phénomène laisse à penser que l’exercice des mandats est devenu l’affaire quasi exclusive d’élus professionnalisés !

Phénomène spectaculaire !

Le nombre de mandats susceptibles d’être exercés à temps plein s’est considérablement accru, en même temps que se multipliaient les postes de conseillers attachés aux cabinets et aux groupes politiques.

L’entrée en politique le plus souvent, s’exerce ou s’obtient en passant par le sas de l’entourage des personnes en place, cela est devenu monnaie courante.

Un constat, l’idée s’est installée que cette entrée se faisait pour la vie entière.

Ainsi prend place dans les exécutifs un personnel politique de plus en plus composé de personnes qui n’ont jamais exercé́ d’autres activités et, pour beaucoup, qui n’envisagent pas de le faire. On peut trouver deux explications à ce phénomène.

Premiere hypothèse

La professionnalisation de la vie politique est une explication majeure de la perte de confiance en notre démocratie. Les acteurs politiques vivent de leurs indemnités, qui servent parfois aussi à rétribuer leurs collaborateurs. Les carrières politiques s’étudient donc aussi sous un angle économique. Passer la main implique de renoncer à ces indemnités.

Les professionnels de la politique s’attachent donc de plus en plus à leur mandat et essaient de rester le plus longtemps possible.

Pendant ce temps, les signes s’accumulent de ce que la concentration du pouvoir dans les mains d’une élite professionnalisée, vivant sur elle-même et se reproduisant en milieu fermé, alimente le malaise qui s’installe entre représentés et représentants.

Les citoyens se reconnaissent de moins en moins dans les élus qui les représentent.

Leur mode de vie les cantonne dans un entre soi à bonne distance des préoccupations de leurs administrés.

Les Français entretiennent une relation bienveillante avec les politiques en place depuis longtemps mais ne les suivent plus ! Ils ne se sentent plus du tout représentés par eux. La fidélité disparait de plus en plus ! On l’a vu pour des bastions détenus depuis des décennies qui tombent de plus en plus !

La deuxième hypothèse

Celle de l’ensemble des vides qui existe entre la haute fonction publique et le monde politique.

L’utilité d’une formation de haut niveau au service de l’administration est plus que nécessaire mais il est difficile de lui reconnaître le privilège d’acquérir ou de préempter l’ensemble des espaces de pouvoir.

Ce débat mériterait d’être posé, comment définir et fixer les limites dès lors  qu’ils sortent du strict cadre de l’administration, pour intégrer les structures de pouvoir.

Cette décision permettrait l’arrivée de compétences nouvelles à de nombreux postes stratégiques et peut etre qu’ainsi la démocratie se porterait mieux.

Nicolas Sarkozy ancien Président de la république disait souvent ne pas être issu de la haute fonction publique, mais on sait que l’ENA reste une voie royale.

Pourquoi ne pas renouer avec l’idée fondatrice de la démocratie selon laquelle la représentation est une mission pour l’interet général !

Elle serait encore mieux remplie si elle se nourrissait d’une bonne immersion dans la vie collective.

Ainsi cette mission partagée entre un large ensemble de personnes qui ne s’en chargent que pour un temps serait perçue différemment. Et les électeurs seraient peut etre un peu plus rassurés.

Le vote, un droit ou un devoir 

On peut démontrer l’importance d’aller voter, cependant à force

  • décrier « l’antisystème » à toutes les sauces,
  • de découvrir certaines affaires de candidats,
  • et de voir les gens s’étriper, voire s’insulter.

On perd la foi !

Des gens désabusés, ceux qui n’y croient plus alors ne vont plus voter ou alors vote blanc ou vote contre ce qui est établi depuis tres longtemps.

Ils ont l’impression que leur voix ne sera pas entendue, que voter ne changera rien à l’état du pays.

Que rien ni personne ne résoudra les problèmes quotidiens de notre société et cela, peu importe le parti et le candidat.

Vient s’ajouter à cela la frustrante impression et la constatation que toute la classe politique semble mue par l’appât du gain, plus que par le bien commun.

Ils ne vont pas voter car certains pensent que notre démocratie est à bout de souffle et qu’elle est gravement mise en danger !

Les élus qui disent les représenter, certains ne sont pas dignes de leurs électeurs. De gros problèmes de Soif de pouvoir pour nourrir leur égo  existent trop souvent ! Peu nombreux sont ceux à avoir de vraies propositions, et la volonté politique de reel changement.

Les politiques semblent n’avoir comme variable d’ajustement pour l’élaboration de leur budget que l’augmentation des impôts. Des demandes importantes avec l’acceptation de certaines réformes par le pouvoir en place actuel.

Pour certain il va falloir se serrer la ceinture ou  travailler plus longtemps en n’étant pas certain d’avoir une retraite.

Ils demandent beaucoup d’efforts, ils votent des lois qui ne les concernent pas, et rien ne change !

Que s’est-il donc passé en 10 ans qui ait pu faire revoir la conception du vote à ce point par beaucoup d’électeurs ?

Beaucoup de choses, Marre de voter utile et pas par conviction et surtout contre !

Pour voter, il faut avoir le choix, les candidats sont pour certains impliqués dans des affaires douteuses et ne donnent pas envie qu’on vote pour eux.

Alors on peut voir des partis politiques disparaitre et d’autres devenir forts grâce à un collectif d’électeurs rassemblant les partis disparus ou non représentatifs du pouvoir en place.

Ils veulent faire tomber ceux qui restent avec leur révolution.

Mais c’est toujours les mêmes derrière ces nouveaux partis, mouvements ou autres.

Des lois existent et ont été mises en place pour contrôler la conscience humaine, la morale mais la logique exprime qu’elles ne permettent pas de préserver le vivre ensemble de manière pérenne. La vie politique a totalement oublié hélas ces valeurs, la morale et l’honnêteté !

Depuis 2002, nous ne votons plus pour quelqu’un, nous votons contre quelqu’un, contre un parti.

 

Journaliste : PR