Arlette FRUCTUS la femme du mois de septembre !

lautremag.news a choisi la femme du mois de septembre Arlette FRUCTUS, 9 eme adjointe au maire de Marseille, élue en charge du logement, de la politique de la ville et de la rénovation urbaine, au parcours politique et aux convictions fortement humaniste !

Une vraie femme d’actions !

Arlette FRUCTUS sait s’engager depuis de nombreuses années, elle n’a pas peur de défendre toutes les causes pour la cohésion sociale.
Cette élue est née à Marseille, d’origine Corse dont le père René OLMETA ancien député des Bouches du Rhône, lui transmet depuis sa plus jeune enfance ce goût pour la politique.

C’est également au travers des rencontres avec tous celles et ceux qui ont fait ou font encore Marseille, qu’elle puise sa détermination à faire avancer les choses !

Elle aime sa ville qui lui a beaucoup apporté et c’est au travers de tous ses engagement et actions qu’elle le lui restitue.

Qui est Arlette FRUCTUS ?

Arlette fait des études de droit à Aix en Provence, et deviendra avocate.
Elle est depuis 1995 membre d’une formation politique du Centre « le parti Radical » devenu depuis peu « Mouvement Radical/Social-Libéral » né de la réunification du Parti Radical et des Radicaux de Gauche, également Vice-Présidente de la fédération Nationale des élus Républicains et Radicaux.
Son parcours évolue tres vite, elle part travailler en Cabinet Ministériel du commerce extérieur puis de l’industrie.

Arlette va aussi se distinguer et gravir les échelons  rapidement et devient vite incontournable dans le paysage politique marseillais.
C’est en 1998, qu’elle occupe son premier mandat en tant que Conseillère régionale Provence Alpes Côte d’Azur et le conserve jusqu’à ce jour.

Arlette est aussi une adjointe au Maire de Marseille et Vice-présidente de la Métropole.
Ses objectifs promouvoir et soutenir et faire avancer les intérêts économiques et sociétaux de notre belle cité phocéenne.

Qu’importe ses opinions politiques, Arlette est une femme d’exception qui œuvre au quotidien afin d’aider souvent les plus démunis.

Dans un climat social plutôt compliqué dans les quartiers nord de Marseille, elle n’hesite pas, sans complexe et avec générosité à défendre et valoriser tous les projets qui lui semblent importants.

Arlette FRUCTUS  femme passionnée,  méditerranéenne qui s’épanouit auprès de sa famille. Elle est l’épouse d’un Avocat réputé au barreau de Marseille et a un fils qui travaille à l’international dans le marketing.

Lorsqu’on lui pose la question avez -vous des passions ?

Elles sont peu nombreuses mais elles ne me quitteront pas.
Ma famille, Marseille, j’en ai parlé, et la politique. Je dois ajouter que depuis que j’ai en charge des questions d’habitat, de logement, de politique de la ville, j’ai appris beaucoup.

L’urbanisme, les questions sociales, l’éducation et tout ce qui participe à ce qui peut sauver l’idée de citoyenneté, sont au cœur des difficultés de notre société. C’est passionnant.

Sans dire que le politique est aujourd’hui absolument désarmé face à de tels enjeux, je veux ajouter que seul, il ne peut plus rien faire. On ne peut plus faire de la politique sans « l’autre ». Alors cette idée du travail collectif me plait bien.

Quelques-uns de ses goûts…

Son livre préféré :

J’adore les polars. Je ne sais pas si cela a un rapport avec la ville, mais j’aime beaucoup les intrigues policières, les histoires mystérieuses.
Fred Vargas et le fameux Commissaire Adamsberg me plait beaucoup. J’aime aussi Joël Dicker. J‘ai dévoré « La Vérité sur l’Affaire Harry Québert », « le Livre des Baltimore ». Les romans historiques et les grandes sagas familiales comme la trilogie de Max Gallo, La Baie des Anges.

Le film :
« L’aventure, c’est l’aventure » Je ne me lasserai jamais du quatuor Maccione, Brel, Ventura et Denner. La vie, l’humour, les copains, ce sont des choses qui me vont bien mais aussi « Itinéraire d’un enfant gâté » de Lelouch…

Le peintre :

C’est difficile de n‘en citer qu’un seul.
Alors je pense aux Impressionnistes, à Seurat, à Cézanne, à Braque aussi.
J’aime la peinture qui traite la lumière, qui joue avec la matière.
On oublie souvent que l’Estaque, quartier magique de Marseille, est un des hauts lieux de l’impressionnisme primitif et du précubisme.

Le lieu :

Pour la France et parce que fêtons l’armistice de 1918, je veux penser à Verdun.
Les milliers de croix blanches sur l’herbe verte, la majesté de l’Ossuaire de Douaumont sont les symboles de l’esprit de sacrifice de toute une jeunesse européenne, il y a cent ans.

Pour Marseille, sans hésiter : la passerelle du MUCEM ! On a en un seul panorama, toute l’histoire de Marseille. Elle est à nos pieds, le port d’où tout provient.
La Marseille de l’Antiquité, puis celle du Moyen Age et de la Renaissance avec le vieux Marseille, l’Abbaye Saint- Victor, la Mairie et les 2 forts. La Marseille de Napoléon III avec le Pharo.
Et Marseille la contemporaine qui arrive à créer à partir de tout cela, du lien et de l’unité.
Et puis j’aime bien les quartiers de l’Estaque ou de la Madrague de Montredon aux deux extrémités de la ville.

La Corniche, l’unique site de Marseille qui ne changera jamais.

Avec la mer, le château d’If, le Frioul en toile de fond, c’est magique, non ?
Et puis, j’adore la chanson d’Alibert sur la musique de Scotto que me chantait ma grand-mère avec cette pointe d’accent marseillais chargé d’émotion et de fierté, « Tout autour de la Corniche »

… Et tout au long du voyage, bien que l’ayant fait mille fois,
Charmé par le paysage, on s’extasie malgré soi.
Quel toit chatoyant, quel tableau charmant,
Le soleil est un peintre de grand talent…

La personnalité :

Une seule, c’est difficile.
Les personnalités qui me touchent, sont en rapport avec ma famille politique.
Mendes-France, pour son courage, ses positions sur la décolonisation.
Léon Bourgeois, un grand radical, le père du solidarisme et de l’action sociale.
Du côté des femmes, les grandes figures s’imposent : Simone Veil et Françoise Giroud.
Elles ont marqué notre temps et ouvert le chemin aux femmes en politique.

L’une sur les débats de société et la cause de la femme. L’autre sur l’engagement et les convictions politiques.
Mais aussi Gisèle Halimi, écrivaine, avocate engagée et figure de la lutte pour le droit des femmes.
Des personnalités riches lumineuses, combattives, et irrésistibles !!!

L’artiste :

Charly Chaplin, peut-être.
Pour ses films qui en silence, donnent à voir la richesse d’âme des plus modestes.
Chaplin et Charlot fonctionnent comme des porte-parole des fragiles, des idéalistes, des poètes, de tous ceux qui en appellent à une forme de résistance au quotidien, sans opportunisme, ni arrières pensés.

La ville :

Marseille, bien sûr.
Mais au palmarès, j’ajouterai Florence, Pérouse, Naples, Barcelone, Grenade et Tanger aussi. J’aime la Méditerranée.

La table :

La « table ronde » peut être … pour ce qu’elle évoque de mon travail et de la manière avec laquelle j’aime travailler.
Oui, une table ronde pour un tour de table ouvert.
Où tout le monde est à égalité et où la parole est libre.

• Quel métier, voulez-vous exercer jeune ?

Avocat. J’ai eu la chance de l’être et j’aimerai encore l’exercer.

• Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans l’aventure politique ?

Très franchement et parce qu’au fond, je le crois, je n’avais pas vraiment d’autre choix !
Entre l’engagement de mon père et mon inclinaison à écouter les autres, je me dis qu’au final, à part avocat, je ne pouvais faire que cela.
Sinon, il y aurait eu certainement l’Humanitaire, peut-être l’enseignement.

La politique, c’est une passion.

C’est même un peu déraisonnable parfois. On s’y engage à 200 %.
Et puis la politique, ça colle avec ma manière de voir le monde, d’avoir envie de voir changer les choses.
Avec du respect pour l’autre, avec cette approche laïque qui apaise les choses et les tensions, et dont on a tant besoin.
Cela correspond à ma personnalité.

• Vos mandats et vos délégations ? Racontez-nous un peu ?

Vous savez, avec mes délégations (la politique de la ville, le logement social, la précarité, l’habitat insalubre), on est au cœur des problèmes de fond et du long terme de Marseille.

Marseille ce n’est pas que le soleil.

Et « si plus belle est la ville », alors « plus dure est aussi la vie » ici, parfois.

Beaucoup de choses ont été faites, mais tant reste à faire et l’on se sent à des moments découragé.
Ceux sont des délégations où se jouent l’avenir et l’image de Marseille.
Il faut se battre pour dire, qu’avec l’éducation, avec la culture, c’est là que nous devons porter tous nos efforts pour tirer encore et encore, la ville par le haut.
Ce travail de fond représente le symbole de la reconquête d’une partie de notre ville qui est désormais le Marseille de demain.
Mon engagement dépasse les limites de notre ville pour s’ouvrir sur la méditerranée.
La promotion d’une politique Euro-méditerranéene est pour moi la condition essentielle de la réussite pour l’Europe ! Marseille et la région Provence Alpes Côte d’Azur doivent en être naturellement les fers de lance …

• Vos rapports avec le maire de Marseille, Jean Claude Gaudin

 Parler de Jean Claude Gaudin, ce n’est pas facile.
C’est un personnage complexe.
Sous son abord, jovial, chaleureux, méridional, il y a « un homme » et puis, il y a « l’homme politique ».
Il y a là une nuance qui n’est pas qu’une affaire de détail.

« Tenir Marseille » …, « tenir Marseille », pas pour soi, mais pour Marseille elle-même, imaginez ce que cela représente de forces psychiques, physiques, d’efforts de tous les instants, de volonté permanente.

Je ne crois pas qu’il y ait en France un mandat qui soit plus compliqué que celui d’être Maire de Marseille.

Marseille, ce n’est pas Paris où le poids de l’administration est aussi celui de la France. Marseille, c’est comme une ile, ou un village, si vous préférez.

Et « Tenir Marseille », c’est savoir être en même temps le père, le fils et le frère.
Ce n’est pas donné à tout le monde.
Il faut avoir dans sa besace, beaucoup de capacités, beaucoup de vertus et beaucoup de fond.
Il faut avoir une main de fer (sans jeu de mot) et la couvrir de temps en temps d’un gant de velours.
Il faut être craint et être aimé.
Il faut savoir laisser-faire et il faut dire non.

Pour Jean Claude Gaudin, j’évoquerai Molière et la statue du Commandeur.

Oui, Jean Claude Gaudin, comme Deferre aussi, et  à sa façon, plus ronde, plus diplomate, est lui aussi un Commandeur.
Il mérite notre respect.
C’est un » sacré bonhomme« .

Voilà, le portrait d’une femme plus que concrète et pragmatique, apte au veritable dialogue sans langue de bois et avec subtilité et diplomatie !
Arlette FRUCTUS représente l’Espérance à l’ouverture d’un monde politique meilleur ! De ses paroles, ressort clairement l’idée d’une « valeur ajoutée » ! qu’apportent les femmes à la politique.
Bravo pour tous ces combats !

Crédits photos : Juliette REOUVEN

Journaliste :AC