Monsieur Michel Pautot, rédacteur en chef du magazine « LEGISPORT » vient de faire connaitre le principal dossier du numéro 123 (janvier -février 2017) consacré aux étrangers dans le monde du sport français.
Il s’agit de la 14ème étude « Sport et Nationalités » qui présente un travail de statistiques concernant l’ évolution de la présence des joueurs(ses) étrangers(ères) dans les différents Championnats français (football, volley, basket, handball) depuis plusieurs saisons. Ceux-ci sont en augmentation, sauf dans le basket féminin, « le made in France perd du terrain ». Cette saison, les étrangers les moins nombreux se situent en D1 féminine de football avec 10,84 %. Les plus nombreux se retrouvent en ligue A féminine de volley avec 53,22 %. Le football et le rugby présentent moins de joueurs étrangers. Ainsi assistons-nous à ce que les professionnels du secteur qualifient de « mondialisation inévitable du sport » avec les nombreux pays représentés dans les championnats.
L’internationalisation des Championnats fait apparaître, par exemple, une forte représentation de joueurs brésiliens (19 en football, Ligue 1), sud-africains (55 en rugby, Top 14), sénégalais (16 en football, Ligue 1) et bien évidemment américains (sur 235 joueurs en Pro A de basket, 60 proviennent des USA, soit une proportion très importante). Le rugby est intéressant dans la mesure où nous notons, au hasard, 13 joueurs sud – africains à Montpellier, 7 joueurs néozélandais à Toulouse,…
L’étude « Sport et Nationalités » est intéressante lorsque nous constatons que l’Espagne est derrière la France, le pays le mieux représenté dans le handball français, à la fois dans les championnats masculin et féminin.
De même, les sportifs brésiliens et hollandais qui sont bien connus pour ses joueurs expatriés dans le football, le sont aussi dans la Ligue A masculine de volley, a conclu Michel Pautot, auteur de l’étude.
JLA