Didier PARAKIAN est l ‘homme du mois de MARS de lautremag.news, mais c’est avant tout un élu de la ville de Marseille, le 8e adjoint au maire Jean Claude GAUDIN, en charge de l’Economie et des Relations avec le monde de l’entreprise et son développement.
Avant de vous raconter son incroyable destin, la rédaction veut lui souhaiter en cette journée du 5 mars, un tres joyeux anniversaire !
Didier PARAKIAN est né à Marseille dans le 6 EME arrondissement, il y a une cinquantaine d’années. Didier, est le fils aîné d’une famille de commerçants arméniens de 2 enfants, et Marjorie est sa jeune sœur. Il fait ses études à l’école de Provence chez les jésuites, et sera diplômé sup de Co de Toulouse.
Didier a la rage de vaincre et de réussir, alors il commence par créer sa propre entreprise. Il trouve un vrai bonheur à habiller les femmes et cela deviendra son métier. Il l’exercera avec une veritable détermination et pugnacité. Ses parents commerçants dans le prêt à porter, Rue de Rome, vont lui faire confiance ! Didier s’investi corps et âme, et sait puiser ses inspirations dans la méditerranée, berceau de ses origines, en créant un style tres flamboyant et coloré dans ses lignes de vêtements ! Il se rendra vite compte que cela plait à beaucoup de femmes et cela dans le monde entier !! Sa marque « DIDIER PARAKIAN » se distingue par sa flamboyance dans les motifs et les couleurs de sa ligne tres féminine ! Didier a pour objectif de conquérir le monde et il s’implantera dans plus de 50 Pays dont notamment la chine avec 30 boutiques, le Moyen Orient, la Russie et l’Europe et les états unis 50 boutiques à l’enseigne et 1500 points de vente dans les plus beaux endroits !
Didier est marié et a 3 enfants : 2 filles et 1 garçon ANNA, THEA, SEVAN. Une femme le remarque dès leur première rencontre professionnelle et elle deviendra tres vite un élément majeur dans la vie de Didier !
Didier dira que dans son existence, 3 femmes sont essentielles et on fait de lui ce qu’il EST ! Sa maman Suzie, sa sœur Marjorie et son épouse Stéphanie …Alors découvrons un peu des goûts personnels de notre adjoint au Maire :
Son livre préféré : « L’ARMENIE D’ANTAN » d’Yves TERNON et Jean Claude KEBABDJIAN.
« Une première édition datant de 1980 concernait une petite collection de cartes postales représentant des scènes arméniennes de jadis. Jean-Claude Kébabdjian rencontre alors Yves Ternon dans la recherche d’une solution éditoriale qui donne un somptueux album intitulé Arménie 1900 aux éditions Astrid. Depuis, la collection de cartes postales s’est étoffée avec la découverte de documents concernant la révolution de 1908 et le massacre d’Adana. Ce monde est parcouru par un orphelin à la recherche de son père, fil conducteur qui relie les mémoires multiples. Une introduction géographique et historique écrite par Ternon conduit au seuil du XXe siècle dans une situation pré-génocidaire. On trouve des documents qui montrent une communauté arménienne occidentalisée en particulier à Constantinople, Aïntab et Adana avec des collèges, un artisanat prospère, des troupes de théâtre… à côté de communautés musulmanes moins évoluées. On ne peut que se poser la question : le Génocide était-il une fatalité ? En tout cas, on comprend que la jalousie ait été un facteur déterminant » Article de Edouard Pehlivanian.
Didier dit qu’il a l’Arménie dans le cœur et il est 100 % partie prenante. Il possède une chance incroyable c’est d’avoir été élevé dans la double culture. Richesse supplémentaire que confère la famille, le travail et surtout la fête. Il dira qu’il est un grand danseur de KOTCHARI danse populaire arménienne équivalent du SIRTAKI des grecs.
Son film préféré : « MAYRIG et 588 Rue PARADIS » d’Henri VERNEUIL en 1992.
« Azad ZAKARIAN est né en Arménie, le 11 mai 1915, l’année du premier génocide du 20ème siècle. Son père Hagop, sa mère Araxi et ses deux tantes Anna et Gayané débarquent à Marseille un matin de 1921. Apres l’exil, ils vont devoir faire face aux difficultés de l’intégration. Azad se souvient…Plus de 40 ans ont passé depuis l’arrivée d’Azad ZAKARIAN à Marseille. Il s’appelle maintenant Pierre ZAKAR et ses œuvres sont jouées sur toutes les scènes du monde. Ses souvenirs d’enfance vont resurgir quand, à la mort de son père, il va retrouver sa mère, Mayrig. » avec les brillants acteurs, Omar SHARIF, Richard BERRY, Claudia CARDINALE et Zabou BREITMAN. »
Cette évocation a dégagé chez Didier une forte charge d’émotion car ces 2 films forment une fresque touchante d’immigrés faisant preuve de volonté pour vivre une vie meilleure malgré le racisme et les difficultés d’intégration. Puis avec un tres beau sourire plein de fierté, Didier nous dira que cette maison à cette adresse 588 rue Paradis est celle de ses grands-parents. Il a eu le plaisir de rencontrer le réalisateur Henri VERMEUIL qui a su mettre en forme et exprimer le rêve possible grâce à la restitution de l’amour filiale.
Son artiste préféré : « Charles AZNAVOUR »
« Cet immense artiste lui aussi arménien, Charles AZNAVOUR enchaîne les tubes : Tu t’laisses aller , Il faut savoir , Les comédiens , La Mama, Et pourtant, Hier encore, For Me Formidable , Que c’est triste Venise, La Bohème, Emmenez-moi, Désormais . Ces chansons font référence à l’amour et au temps qui passe. En pleine vague yéyé, Charles Aznavour écrit aussi 2 de leurs plus grands succès à Johnny HALLIDAY et Sylvie VARTAN Retiens la nuit (1961), La plus belle pour aller danser (1963).Charles AZNAVOUR se fera remarqué en tant qu’acteur dans le rôle d’Édouard Saroyan dans Tirez sur le pianiste de François Truffaut. Sur les scènes du monde entier Charles AZNAVOUR chantera ses titres en français et en anglais en alternance. En 1972, sort le titre Comme ils disent, grande première du genre, car cette chanson traite de l’homosexualité sérieusement et sans dérision. Sa chanson Les plaisirs démodés, résolument moderne dans son orchestration, connaît un grand succès en France, tout comme Mes amis, mes amours, mes emmerdes. »
Depuis l’enfance, Didier dira que ce grand Monsieur Charles AZNAVOUR, a bercé ses plus belles années ! Il aime toutes ses chansons et il chante à merveille ce beau et grand succès « mes amis, mes amours, mes emmerdes ».
Son peintre préféré : « Adolphe MONTICELLI » (1824 – 1926)
« Adolphe MONTICELLI était Marseillais et connaissait bien notre Provence. Il se réfugie tres jeune et tres vite dans sa passion pour le dessin afin d’oublier un peu de son enfance. Il prendra des cours à l’école des Beaux-Arts. Il apprendra également l’aquarelle avec Félix Ziem. C’est entre Paris et Marseille, ces deux villes, qu’il passera la plupart de son temps toute sa vie. Il adore passionnément l’opéra, et même si la peinture lui prend beaucoup de temps, il n’abandonnera pas pour autant ce violon d’Ingres. L’œuvre de Monticelli est étudiée fréquemment, en France et dans le monde entier, l’intérêt que l’on porte à ses œuvres est toujours d’actualité et très important. Monticelli doit beaucoup de sa notoriété à l’admiration que lui portait Van Gogh, l’émotion éprouvée par celui-ci il la fera partager à son frère Théo dans leurs correspondances. Ainsi un public plus large découvre l’artiste, cherchant dans son travail les traces du génie décelé par Van Gogh. Monticelli est un excellent portraitiste mais aussi un paysagiste expert. Son œuvre puissante se construit sur une mythologie inspirée du théâtre, de l’opéra, des figures de Watteau, chargées des lumières du pays de Ganagobie où il a passé une partie de son enfance. Quelqu’un a dit de lui qu’il avait été le chaînon indispensable entre Delacroix et Van Gogh”. ».
MONTICELLI est son peintre préfère car il trouve dans sa peinture une générosité non feinte, une flamboyance, une couleur personnelle, des expressions. MONTICELLI exprime de façon magique les femmes, les paysages, la nature. Il a su inspirer FAUST et VAN GOGH et puis il était marseillais.
Sa cuisine préférée : « PROVENCALE ou MEDITERRANEENNE »
Didier adore les Pieds paquets et c’est Jean Claude GAUDIN qui lui a fait découvrir grâce au comptoir des salaisons, le très grand producteur de la région. Mais la cuisine vraiment tres chère à son cœur, confie Didier, c’est celle que l’on trouve à la table de sa maman. Les Keftes, les Boreks, les Dolmas, le veritable taboulé au BOULGOUR, la fameuse pizza arménienne LAHMAJOUN.
Le pays préféré : « Les USA, l’état de FLORIDE, tout particulièrement la ville de MIAMI »
Didier adore cette ville qu’il a fait jumeler avec Marseille et pour l’esprit d’entreprendre qui s’y dégage là-bas et pour le rêve américain. Didier parle anglais, espagnol, italien, arménien et français. Il explique que Marseille est jumelée avec 13 villes dans le monde et possède 28 accords de coopération. S’internationaliser ou mourir, on n’a pas vraiment le choix, car aujourd’hui les villes comme les entreprises ont besoin d’aller chercher croissance et développement à l’international ! cela consiste à se rapprocher afin d’échanger de bonnes pratiques dans la culture, dans l’éducation, le tourisme et tout ce qui peut apporter une valeur ajoutée. Ainsi on développe d’avantage l’économie qui est porteuse de créations d’emplois. C’est pour cela que lorsque Jean Claude GAUDIN se déplace, il aime être accompagné par les entrepreneurs qui dans son sillage font du business au profit des marseillais. L’objectif étant en permanence la promotion du territoire et de faire venir de nouveaux investisseurs.
Désormais on connaît un peu plus Didier PARAKIAN, cet homme si chaleureux et si proche des uns et des autres tout simplement. Dans ses actions quotidiennes, ses objectifs sont toujours les mêmes pour Marseille ! faire toujours grandir notre ville avec talent. Il ne veut pas avoir à rougir de la brillante réussite du territoire, d’être en première ligne de partout plus fort, plus haut, plus loin et plus vite ! C’est la devise olympique et on peut l’appliquer à Marseille maintenant que l’on sait que Marseille va accueillir les Jeux Olympiques en 2024. Ce qui motive Didier PARAKIAN c’est tous les jours un nouveau challenge, toujours regarder devant plutôt que derrière, avoir une vision d’avance.
Si Didier n’a pas de mentor local, le déclencheur de son engagement politique s’appelle Jean Claude GAUDIN. Mais la ville de Marseille lui a tout donné, elle a accueilli avec beaucoup de générosité, ses grands parents rescapés du génocide arménien. Elle a permis à ses parents une belle réussite commerciale et également Marseille lui a permis de créer sa marque de vêtements et de réussir dans le monde entier. Didier nous dira lorsqu’on reçoit beaucoup, on veut et on doit le rendre cent fois ! Quoi de plus beau que de s’engager aux cotés de Jean Claude Gaudin pour représenter le monde économique et valoriser le territoire qui pour Didier est l’un des plus beaux au monde.
Donc la mairie de la cité phocéenne l’a embarqué dans cette grande et belle aventure « à la conquête de la Grande Marseille ». Hier il vendait sa marque DIDIER PARAKIAN et aujourd’hui il vend MARSEILLE auprès des investisseurs. C’est en parcourant le monde que Didier aura l’idée fantastique pour Marseille Capitale de la Culture, le pavillon M qui a accueilli 1 200 000 visiteurs venus voir la métamorphose de la ville de Marseille. En 2014 Jean Claude Gaudin lui demande de participer à l’élaboration de son programme économique. Didier mettra en place des cercles de réflexion pour se poser les bonnes questions afin de rendre la ville plus attractive et faire décoller la fusée Marseille. Faire reculer le chômage priorité des priorités de la politique gouvernementale et municipale . Au sein de la société civile, des chefs d’entreprises et des forces vives du territoire vont lui faire confiance et l’orienter vers la bonne direction et d’écrire le bon programme, vision ambitieuse pour Marseille. Didier dirige sa mandature avec une direction très personnalisée, il fait de la politique d’une autre façon. Des projets, des ambitions et surtout faire rayonner le territoire. Il préfère partager la richesse que la pauvreté. Dès que les investisseurs choisissent notre territoire c’est la garantie d’emplois, du développement économique !
C’est en 2015 que Didier met en place le CLUB M des ambassadeurs où on y trouve plus de 700 ambassadeurs sachant vendre le territoire à travers leurs actions ! M comme MARSEILLE, M comme MEDITERRANEE, M comme METROPOLE et M comme AIME. Une passion commune, c’est Marseille des Congrès, des Salons, des Evènements, des Investisseurs !
MARSEILLE première ville de France des congrès, deuxième ville du corps consulaire après PARIS, et premier port de croisière en France et troisième de méditerranée ! MARSEILLE c’est aussi la première place de tournage de films après PARIS, de NETFIX, à PLUS BELLE LA VIE et bientôt JAMES BOND grâce aux ambassadeurs. Une grande réussite pour la cité phocéenne faire venir s’implanter
• ALIBABA la plus grande plateforme d’e-commerce chinoise,
• QUECHEN qui est le leader mondial de la fabrication de la silice (matériel pour fabriquer les pneus)qui emploi des millions de personnes et qui va créer 130 emplois sur FOS SUR MER,
• MIF marché inter fashion un grand centre grossiste.
Pour Didier le marseillais à la chance d’être sur le territoire béni des dieux ! Marseille devient un véritable HUB digital grâce à nos câbles sous-marins qui partent de Chine, des USA et qui arrivent sur les plages du Prado. Tous les DATA center du monde entier veulent venir s’y installer. La DATA c’est le nouvel or noir de la révolution et transition numérique. Ce n’est pas un hasard si GOOGLE, FACEBOOK, AMAZON, MICROSOFT, ALIBABA, TESLA ont installé leurs données à Marseille et pas ailleurs. L’écosystème bouge autour des starts up :
• La french tech,
• L’incubateur,
• La coque, etc.
Le train de l’attractivité passe par Marseille et le rôle de cet élu, nous dira-t-il c’est de ne laisser personne sur le quai de la gare, en voiture Marseille ! tournant de l’histoire et à la clé des milliers d’emplois ! Les délégations de Didier PARAKIAN il avant tout adjoint au Maire Jean Claude GAUDIN, Conseiller Métropolitain en charge du numérique et du développement économique. Et à la demande de son Maire, il met en place le conseil municipal pour l’emploi ! Audition de 50 personnes qui font l’emploi avec les élus de tous les partis FN, GAUCHE, DROITE, COMMUNISME, UD, VERTS. Plus de 100 heures de concentration et audition, résultat 19 mesures concrètes en faveur de l’emploi, tous les partis ont voté à l’unanimité. Donc le rassemblement peut se faire face à l’efficacité ! JE DIS JE FAIS ! L’union sacrée de l’envie de réussir au-delà de toute politique !
Didier nous dit qu’une autre rencontre l’a marqué, parmi tous les entrepreneurs emblématiques que didier a eut le plaisir de rencontrer. C’est celle avec Rodolphe SAADE avec la CMA CGM avec qui il partage beaucoup de points communs. Il précise qu’il est vraiment et sincèrement admiratif de la brillante réussite de cette famille qui est restée à Marseille alors que le monde entier lui tend les bras ! Il leur dit MERCI de la part de Marseille et de tous ses marseillais, d’être le plus haut phare de notre citée phocéenne.
Le mot de la fin ?
Rien de très grand ne se fait sans passion et Didier aura toujours à cœur de faire plaisir au plus grand nombre termine t-il l’interview ! Ses fonctions en politique lui plaisent vraiment et il y consacre beaucoup de temps en se réjouissant ! Il aime depuis son premier jour de mandat « toujours autant découvrir toute la complexité qui existe dans cette ville qu’est Marseille, et tout ce qu’il faut faire afin de faire marcher la machinerie ». C’est un politique Didier « plein d’idées nouvelles, grand bosseur » et il veut des promesses tenues pas de BLABLABLA car c’ est bien dans les actes qu’on mesure les hommes !
Merci à Didier PARAKIAN, notre homme du mois de mars, un homme bien dans sa ville de Marseille sur laquelle il veille en permanence pour la rendre encore plus attirante !
crédits photos : Robert POULAIN et Juliette REOUVEN
journaliste Ariane CASTEL