Le greffe du tribunal de commerce de Marseille constitue un élément indispensable de la vie sociale et économique et commerciale de la ville de Marseille. Le problème se situe d’une part dans la taille et ses dimensions physiques, et d ‘autre part dans les moyens humains et techniques dont il dispose. Ici tout est restreint, la salle d’attente est exiguë, 3 chaises en tout pour s ‘asseoir en attendant son tour, le personnel en sous-effectif. De fait faire ses formalités pour les entreprises ou les entrepreneurs ou autres entités s’avère être un véritable parcours du combattant car la notion de temps y prend des proportions incommensurables !!! Il semblerait que le personnel en place soit complètement dépassé par l’importance de la demande. Le greffe est composé théoriquement et physiquement de 4 comptoirs-caisses équipés d’ordinateurs. Malheureusement et de manière récurrente, une seule caisse est utilisée et réponds aux attentes du public. Nous y sommes depuis 14H05 et il est 15H40 et la pauvre employée n’a pu traiter que 4 personnes. Cependant dès 15H45, tous les guichets s’ouvrent et le public qui attend depuis 14H se voit traiter paradoxalement en un temps record ! Nous sommes en droit de nous questionner sur la gestion des ressources humaines et de l ‘organisation des services. Rappelons qu’aucune formalité n’est gratuite et que le personnel en place est rattaché à une société privée SCP qui fait les prestations.

Faisant partis ce jour du public concerné, nous avons pu apprécier le professionnalisme de cette jeune femme qui doit tous les jours et ce depuis très longtemps assumer des taches titanesques ! Que faisons-nous par rapport à la gestion du stress d’une part du personnel et d ‘autre part du public ? N’y a-t-il pas que des victimes ? N’y a-t-il pas un responsable ? Nous sommes donc en mesure de connaître les raisons de ces dysfonctionnements !!!

Il faudrait qu’une tempête de saines réformes administratives et organisationnelles envahisse ce lieu, producteur de PIB mais néanmoins déshérité et misérable.

A C ET F M