« …Je dessine tout le temps, tous les jours, du matin au soir, sur un papier, sur un mouchoir, sur une feuille, sur un brouillon, tous mes rêves et toutes mes illusions ! signé BEN COLIBRI notre artiste corse et marseillais… »

 

Benoit MAURIN-DUCOLIBRI dit Ben COLIBRI a invité lautremag.news à visiter son atelier, nous en avons immédiatement savouré l’atmosphère et l’accueil sympathique, grand lieu d’espace de travail pour celui-ci. Nous allons vous raconter ce personnage atypique…

C’est là, depuis quelques temps, qu’il accueille visiteurs curieux et amateurs à découvrir son univers. Chacun peut ainsi contempler, s’il le désire, les fruits de son travail, et selon ses moyens, s’offrir une toile pour meubler son décor quotidien ou lui redonner des couleurs. Vous pouvez nous croire, Ben COLIBRI ne laisse personne indiffèrent !

Benoît MAURIN- DUCOLIBRI est né à Marseille, d’origine corse et provençale, il y a 47 ans.

Père de deux filles et grand passionné viscéral, ce marseillais nous parait de  suite singulier. C’est à l’âge de 5 ans, inspiré par sa vie de famille, passant le plus grand de son temps sur les genoux de son grand père artiste fauviste provençal réputé, qu’il développera les prémices de son côté artistique et fera son premier dessin. A 12 ans Ben COLIBRI obtiendra le prix RICARD et PERNOD qui récompensait une personne sur 100 pour un concours de peinture.
Il poursuivra ses études obtenant un BTS de publicité puis les beaux-arts et une maitrise d’histoire de l’art. De nature infatigable, il poursuivra sa quête, se faire connaître dans le monde de l’art !

C’est ainsi que très vite, il sera repéré par la ville de Marseille et commencera pour notre chère équipe de L’OM lorsqu’ils gagnent la coupe d’Europe. Il fait sensation et tout le monde se dispute ses toiles ! Un galeriste Parisien lui permettra de se produire à New -York. Il rencontrera de très grandes personnalités comme Annie LEIBOVITZ, Nina YACHAR (NILUPHAR GALERIE MILAN) , Michael WILSON, Nicolas CAGE et l’une de ses toiles se tiendra à côté d’une œuvre originale d’Andy WARHOL et de David BOWIE le succès est assuré !

Ben COLIBRI semble avoir cultivé dans son art, autre chose, peut être des émotions alliant violence et passion pour parler de notre monde et de son époque.

« C’est horrible mais que c’est beau» s’était exclamé une amatrice de son œuvre lors d’une ses expositions  Mairie de Paris au cloître des Billettes, Rue des archives.   Puis il nous explique la  différence pour lui qu’il ressent entre un peintre et un artiste, « ne pas représenter mais rendre présent !».  BEN COLIBRI expliquera que dans son art , il peut peindre des pénitents calmes dans le silence et la prière comme il peut créer et crier dans la même journée, en sortant de grandes toiles expressionnistes ou contemporaines et  street’art pour dénoncer les absurdités de ce monde.Puis il s’installera à sa table et l’inspiration étant, il nous inventera deux dessins en quelques minutes, l’un pour le photographe et l’autre pour la journaliste …
Ben COLIBRI nous dit que ses portraits ne révèlent pas l’individualité mais des stéréotypes et archétypes. La force d’expression est réelle même avec ses couleurs si agressives ! Le cri semble sourd même si toute communication s’avère confrontée aux turpitudes du malheur visible et permanent car on peut entrevoir l’enfer par moments de grande lucidité !
Son travail rend hommage à certaines merveilles et émotions de la création, même si cet artiste accorde très souvent au passage, un grain de folie à sa peinture afin de créer fantaisie et poésie personnelles. Tout est matière pour l’artiste, le monde, les symboles, les êtres, leurs cranes, leurs corps, leurs expressions, leurs souffrances, leurs bonheurs, les animaux, les objets, les espaces, les cœurs, les vagues et remous. Tout ce qui peuple ses créations que ce soit dans les ténèbres ou dans la lumière, laissent crépitements, bruits ou chuchotements, mais parlent d’humanité ! Entre le crayon et le pinceau, encre, pastel, aquarelle, acrylique et  huile donnent tour à tour à Ben COLIBRI mille nuances et pas des moindre.

Il sait arrondir ses formes, afin de donner du caractère à sa toile. Oui cet artiste est attachant, on ressent combien il aime l’humain et depuis notre arrivée, il nous a montré une partie de ses œuvres sans interruption ! Alors on vous dira « laissez-vous emporter » le voyage dans son univers vaut tous les détours…https://artbencolibri.wordpress.com/

Crédits de certaines photos : Robert Poulain
AC