Cet événement annuel majeur pour les pneumologues de langue française, s’est tenu pour la première fois de son histoire au Parc Chanot à Marseille.

Le congres CPLF par son nombre de participants approchant les 7000 professionnels  se classe au troisième rang mondial de la spécialité.

Ce rendez-vous incontournable de la profession à l ‘avantage de réunir un très grand nombre de laboratoires qui informent les acteurs concernés de leurs avancées thérapeutiques et technologiques. Cela permet de réaliser une synthèse sur les protocoles et les traitements les plus efficaces.  L’édition 2017 a permis de faire le point sur des thèmes centraux des pathologies traitées par la profession en temps réel. Cette année il s ‘agissait de traiter des  problèmes les plus récurrents :

  • des urgences respiratoires,
  • les dommages collatéraux liés la pollution de l’air sur  le système respiratoire humain,
  • la dilatation des bronches et la mucoviscidose,
  • la prise en charge des pleurésies purulentes,
  • des nouvelles recommandations des traitements pour la maladie pulmonaire obstructive et chronique (BPCO).

Le CPLF a bien entendu également abordé les autres pathologies pulmonaires dans le cadre d’ateliers professionnels adaptés.La pollution de l ‘air allant crescendo à notre époque a pour effet de gravement impacter le niveau traditionnel des maladies respiratoires classiques. . Les statistiques observent des pics supérieurs de variation selon le temps et les conditions environnementales, ce qui provoque des hausses de  broncho-pneumopathie obstructive chronique (BCPO) en période hivernale , et  des intoxications au monoxyde de carbone  liées a l ‘utilisation abusive du chauffage causant de nombreux décès. Sans oublier l’asthme qui représente un fort pourcentage qui atteint un très grand nombre de malades.

Il n’a pas été occulté que les pouvoirs publics ne se sont pas présentés devant cet important congrès, référence pour toute la profession. Nous pouvons nous questionner sur cette absence significative, parallèle objectivement au manque de moyens logistiques hospitaliers, dont la charge et la responsabilité incombent à l’état et son gouvernement. Les congressistes ont pu aussi prendre connaissance des limites de l ‘évolution de la législation française concernant leur spécialité. 

lautremag.news a pu s ‘entretenir avec plusieurs acteurs du secteur, et nous avons appris à leur contact différentes informations :

Étaient présents 5 des plus grands laboratoires qui dominent l’ industrie pharmaceutique du secteur 

  • GSK 
  • ASTRA ZENECA
  • BMS
  • CHIESI
  • MSD

Tous les laboratoires présents ont pour objectif d’améliorer l ‘observance et la prise en charge des malades et d ‘être présent et visibles et de partager avec le monde médical les innovations et l ‘actualité. Ils nous ont fait part également que la mobilisation de cette année avait été très forte et bien organisée. 

GSK représenté par l’équipe en place, nous a informé du lancement de leur nouveau médicament ANORO  qui est recommandé pour le traitement bronchodilatateur des voies aériennes chez les patients atteints d’une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), y compris la bronchite chronique et l’emphysème.

Nous avons rencontré le professeur Bruno Housset, le Président de la Fondation du souffle  et vice Président du fonds de recherches en santé respiratoire, qui nous a fait part de « sa préoccupation de la souffrance respiratoire qui est la douleur des malades, qu’il œuvrait pour diminuer leur souffrance, car dix millions de patients sont atteints de maladies respiratoires en France. Ces maladies respiratoires sont toujours déclenchées ou aggravées par les agresseurs du souffle que sont le tabac et la pollution. Le congrès permet chaque année de mettre en relation et connexion tous les acteurs qui oeuvrent pour prévenir et combattre le fléau des maladies respiratoires, des chercheurs, des pneumologues universitaires, hospitaliers et libéraux »

lautremag.news a poursuivi ses recherches et nous avons pu rencontrer divers protagonistes.

  Chez TRACLEER ,deux charmantes jeunes femmes qui nous ont accueilli avec un grand sourire nous ont fait part de leur enthousiasme d’être pour la première fois à ce congrès.

chez BOEHRINGER SANOFI nous croisons une pneumologue qui nous informe que chaque année elle se participe au congrès afin de s ‘informer et de se former sur les nouvelles méthodes et technologies pour d’être  à la pointe du progrès. Que le lieu est propice aux rencontres et aux échanges enrichissant entre confrères connus ou inconnus. Il est patent  que ce congrès n’a rien de touristique pour ses participants. Il apparaît comme évident qu’au delà du très haut niveau d’organisation pour le millésime 2017 du CPLF à Marseille au Parc Chanot tous les travaux et toutes les réflexions engagées  furent à la hauteur des attentes et des besoins des congressistes.

Il faudra également noter lors de ce congrès la présence et la participation actives des fondations suivantes œuvrant dans le même sens que le corps médical des pneumologues :

  • la fondation DU SOUFFLE,
  • la fondation ASTHME ET ALLERGIES,
  • la fondation APP,
  • la fondation LA MAISON DU POUMON

Le CPLF  reste pour la profession incontournable car c’est le plus grand événement dans le secteur pour l’ information et la communication. L’impact du numérique est un plus qui nécessite la réflexion et l’alignement pour répondre aux problématiques identifiées. Les dispositifs mis en place doivent permettre plus d’observance, cela va de soi que

c’est l ‘objectif clé pour diminuer les maladies respiratoires, prévenir plutôt que guérir.

Nous conclurons  que les malades n’ont pas conscience suffisamment de ce que peut engendrer ses pathologies si elles ne sont pas correctement décelées et prises en charge. En final un CPLF 2017 où les participants n’ont pas eu le temps de souffler… 

Crédit Photos Patrick Di Doménico

A C et F M

President de la fondation Du Souffle Brunot Housset

Docteur Jean Philippe SANTONI