Roland Gomez père du Group PROMAN nous a accordé quelques instants de son précieux temps durant une interview.

Nous vous retraçons le parcours d’un grand patron à la fois optimiste et chaleureux, qui porte une confiance inébranlable en l’être humain.

Notre homme de l’année porte ses actions au quotidien avec la foi d’un missionnaire des temps modernes qui compte bien participer à la construction d’un monde meilleur.
Ce leader des ressources humaines dans la Région Sud, présent partout en France mais également dans de nombreux pays du monde, a forcément trouvé les bonnes méthodes et les bonnes pratiques.

Les Gomez, Père, Mère et fils ont une vision bienveillante des personnes qui travaillent avec eux, un peu comme des membres d’une grande famille.

Bien que ces patrons soient de véritables hommes d’affaires, chez Proman, l’idée de faire participer, d’accompagner et d’aider à faire bien vivre les familles où se trouvent leurs agences prime. Ils essaient de concilier travail et épanouissement en offrant de la reconnaissance aux employés tout en créant une collaboration cordiale et de confiance entre salariés et dirigeants.

Ils doivent ensemble travailler au bien commun en donnant du sens à leur métier car mettre en relation des personnes qui cherchent un travail avec des entreprises qui ont besoin de talents est une mission pleine de sens, qui donne de la fierté aux collaborateurs qui y participent. Donner du travail, du pouvoir d’achat, se sentir utile et participer à la vie de la société est le souhait de l’entreprise PROMAN vis-à-vis de ses collaborateurs intérimaires.

Parce qu’aujourd’hui avoir un job donne des ailes et rend plus fort 

 

Les Gomez se distinguent grâce à cette forte culture familiale, en cultivant des valeurs d’écoute et de proximité, c’est là leur véritable Grand talent.

Alors laissez-nous vous le présenter …

Roland Gomez est ce que l’on peut appeler un homme accompli !

Tout en lui inspire la bienveillance, la fraternité et le respect d’une façon naturelle.
Son naturel jovial et accessible, ses propos réfléchis en font un modèle de référence pour beaucoup d’entrepreneurs.

Ne perdez pas de temps en compromis dans vos projets si vous voulez réussir ou vous rapprocher de ce schéma de réussite ! Visez bien haut et allez jusqu’au bout. C’est la seule façon d’atteindre des résultats et c’est ce que cette famille Gomez à fait.

Son histoire :

Tout commence un 22 août 1949, Roland Gomez est né à Marseille, sa famille est d’origine catalane. On comprend cette chaleur et ce soleil qui se dégagent de lui dans de beaux contrastes.
Puis il grandit entre la ville de Marseille et un petit village des Alpes de Haute Provence Lardiers, élevé en partie par ses grands-parents.
Il va à l’école jusqu’en seconde au lycée de Manosque puis se dirige vers une orientation professionnelle pour rentrer dans la vie active. Il deviendra chaudronnier soudeur et sillonnera toute la France et même à l’étranger car la demande dans le secteur de la maintenance industrielle est en plein boum. De très nombreux chantiers voient le jour dans ces années-là de plein emploi, à la fin des 30 glorieuses.

Roland rencontre son grand amour à l’âge de 18 ans, Evelyne, qu’il épouse, et qui l’accompagne depuis dans sa vie personnelle et professionnelle.
Ensuite, ils partiront à Cuba pendant trois ans et découvriront d’autres us et coutumes.
Riche d’expériences humaines nouvelles qui forgent son professionnalisme, Roland Gomez apprend très vite à répondre aux besoins des entreprises et à maitriser un savoir-faire en gestion du recrutement.
Il évolue rapidement, ses employeurs lui demandent de gérer de grands chantiers avec beaucoup de personnel. Roland Gomez est alors confronté aux besoins de main-d’œuvre supplémentaire et fait appel à du personnel temporaire…il découvre ainsi l’intérim.

Roland Gomez il y a 30 ans, a senti qu’il y avait un besoin réel de développer ce secteur d’activité et c’est ce qu’il a fait, entouré de sa femme, puis de ses fils, Roland et Romain.

C’était il y a 30 ans déjà ! un sacré visionnaire !

Grâce à la souplesse du travail temporaire pour s’adapter aux bons de commandes de chantiers, et à la disponibilité et au choix de vie professionnelle de certains, ils décident de créer l’entreprise PROMAN afin d’apporter une réponse différente et complémentaire au marché du travail.

A la suite de ses parents, Roland fils fort de sa jeunesse, de son organisation et des connaissances transmises, a repris le flambeau !

Aujourd’hui, les résultats sont là pour le démontrer : 380 agences, 45 000 intérimaires chaque jour, PROMAN est la première entreprise indépendante et 100% familiale du travail temporaire en France !

Le cœur de métier de Proman est tourné vers l’humain. Les nouveaux défis sociétaux et l’évolution de leurs activités impliquent d’avoir un rôle social majeur. L’entreprise a donc pris l’initiative de s’investir durablement pour la défense et l’intérêt de chacun.

De ce fait, le Groupe cultive cette différence en termes d’âge, de sexe, d’origine ethnique ou encore de parcours professionnel pour augmenter/développer la richesse de ses équipes.Lorsqu’une entreprise est aux couleurs de ses populations, nul doute qu’elle fait preuve davantage d’agilité et d’originalité face aux besoins de ses clients et partenaires.

Proman sait tisser des liens forts entre l’entreprise et les territoires pour garantir la pérennité de ses missions.

Proman participe également à des actions solidaires en faveur des personnes éloignées de l’emploi (jeunes sans qualification, femmes seules, travailleurs handicapés).
En 2018, l’entreprise de travail temporaire d’utilité sociale « Job Up l’intérim solidaire », voit le jour.

Proman soutient aussi des associations d’utilité publique telles que le Secours Populaire ou le Rire médecin….
Leurs engagements pour les années à venir c’est de mettre un fort accent sur la démarche RSE.

Voilà le portrait d’un homme qui a su créer une grande entreprise au service des autres où l’on dirige avec de l’affect et de la confiance aussi.

Maintenant Gomez Père et mère vont pouvoir se reposer un peu (ou pas) car Roland Gomez est encore un acteur actif de la région avec son mandat de Président à la CCIR. Une chose est sûre, ils peuvent être fiers du chemin parcouru et d’avoir pu ainsi donner du travail et du sens à des milliers de personnes à travers le monde.

Parlons des goûts personnels de l’homme de l’année du magazine qui aime la lumière qui éclaire, pas celle qui brille.

• Le livre préféré :
La fiancée des corbeaux de René Frégni.
« Le tissu effiloché de la vie. L’amertume souriante de l’auteur face à la fuite du temps. Par petites touches, humectant sa plume dans l’eau d’une poésie discrète et presque réservée, René Frégni donne à lire une Fiancée des corbeaux au ton élégiaque. Sous forme de journal, alternant les rencontres et les souvenirs, il dit la course des saisons en Provence, et surtout la fuite des années. Célébrant la vie, l’écriture et les femmes, l’auteur d’Elle danse dans le noir et de Lettres à mes tueurs (Denoël, 1998 et 2004), né en 1947, cède petit à petit à une mélancolie délicate. Le temps a passé. Sa fille est partie vivre à Montpellier. Autour de lui, de vieilles gens perdent la tête et meurent. Il est seul avec ses souvenirs, les livres, quelques rêves. Et le paysage, les couleurs, les odeurs, les perspectives (Le Monde) ».

• Le film préféré :
Jean de Florette et Manon des sources de Marcel Pagnol écrit et réalisé par Claude Berri sortis en 1986. Distribution magnifique avec Yves Montant, Gérard Depardieu, Daniel Auteuil, Hyppolite Girardeau et Emmanuelle Béart et Elisabeth Depardieu Le tournage s’est déroulé dans les collines du village de Riboux dans le Var, à Mirabeau dans le Luberon, ainsi qu’à Ansouis, à la Chapelle Saint-Joseph de Vaugines dans le département de Vaucluse et enfin à Sommières dans le Gard.
« Petit et laid, Ugolin, le dernier des Soubeyran, revient du service militaire. Il retrouve son oncle, le Papet, à qui il dévoile son projet : rester au pays pour cultiver des œillets. Convaincu que l’affaire peut être rentable, le Papet accepte de financer l’entreprise. »

• L’artiste :
Pablo Picasso Roland Gomez n’explique pas pourquoi il aime cet artiste c’est ainsi nous dit-il.
Picasso est andalou, il commence le dessin très jeune, incité par son père professeur de dessin. A 14 ans, il entre aux Beaux-Arts de Barcelone et terminera son cycle d’études à l’Académie Royale San Fernando de Madrid.
Il reviendra sur Barcelone en 1899 et gagnera d’abord sa vie en illustrant des revues. En 1901, il prend le patronyme de sa mère (Picasso) pour signer ses œuvres et réalise sa première exposition.
En 1904, il s’installe dans l’atelier le Bateau-Lavoir à Montmartre et fait la connaissance de Matisse et Braque. En 1925, il participe à la première exposition surréaliste de la galerie Pierre de Paris, sans pour autant rejoindre ce mouvement artistique. En 1936, il s’engage aux côtés des républicains et son art sera qualifié de « dégénéré » par le régime Nazi.
À la libération, il adhère au parti communiste et part vivre en Provence. Il meurt près de Mougins en 1973.

• La ville :
Il aime les Alpes de Haute Provence, Manosque et le petit village rural où il a vecu durant son enfance Lardiers aux pieds de la Montagne de Lure, doux pays de Jean Giono.

• La cuisine :
Asiatique et tout particulièrement un petit restaurant thaï que son ami Pascal tient à Bandol où on le retrouve régulièrement.

• Le pays :
Cuba et sa havane pour le souvenir d’une tranche de vie de son parcours professionnel et de son passage pendant trois ans.

Quelques questions complémentaires…

Quelle vision avez-vous pour Proman dans les 3 prochaines années ?

Cette année nous atteindrons le CAP 2019 des deux milliards d’euros de chiffre d’affaires ! Ce cap avait été fixé en 2015 et je nous allons même le dépasser !
La stratégie de PROMAN est de poursuivre la croissance du groupe, en France et à l’international, en conservant notre ADN et cet état d’esprit qui nous différencie tant !

Conquérir de nouveaux territoires ? ouvrir de nouvelles agences ? ajouter des services ?
Bien sûr ! En moyenne, nous ouvrons entre 15 à 20 agences en France chaque année. Aujourd’hui, nous avons plus de 330 agences et 380 au niveau du Groupe.
PROMAN est présent dans 9 pays (Belgique, Luxembourg, Angleterre, Monaco, Etats Unis, Canada, Suisse, Portugal…) et nous n’allons pas nous arrêter là ! A ce jour, 20% de notre CA est à l’international, et nous souhaitons atteindre les 30% en 2022.
Elargir notre palette de services est également une priorité. Notre cœur de métier reste le travail temporaire évidemment mais il faut sans cesse s’adapter au marché, innover et répondre aux demandes toujours plus exigeantes des clients.

Vous êtes à la présidence de la chambre de commerce régionale, pourquoi ce choix ?

Je souhaitais m’engager pour apporter mon expérience réussie d’entrepreneur pour accompagner le développement de notre construction régionale dans un esprit entrepreneurial, d’équité et de collectif.

L’initiative vient-elle de vous ou on vous a nommé ?

J’ai été élu par les membres de la CCIR c’est à dire des chefs d’entreprise de toutes les CCI territoriales. Je suis heureux d’avoir été élu à l’unanimité.

Des projets pour la CCIR ?

Oui bien sûr ! Notre objectif est de permettre à la CCIR de se centrer sur ses missions d’influence régionale et de mutualisation et de coordination des CCIT tout en participant à l’émergence de nouveaux modèles pour que toutes les CCIT soient en mesure d’œuvrer au développement économique de nos entreprises malgré les réductions très fortes de nos budgets par l’Etat.

Pouvez-vous nous donner votre fil conducteur pour faire avancer les choses pour la région ?

Il s’agit de la coopération, travailler en équipe, investir ensemble. Associer la capacité d’action des CCI métropolitaines littorales avec la nécessaire utilité de nos CCIT « de l’intérieur » dans leur territoire et dégager des synergies.

Que pensez-vous du président Renaud Muselier à la tête de la région sud ? 

J’ai d’excellentes relation avec Renaud Muselier. Il a placé l’économie parmi les priorités de son mandat et nous allons mettre en place des plans d’actions renforcées ensemble. Nous échangeons librement sur les enjeux de l’économie et il est attentif à nos souhaits.

De gros projets pour la région sont en route pour une nouvelle perspective de développement du commerce qu’en pensez-vous ?

Il est essentiel d’accompagner le commerce de nos villes et villages et la compétence et l’expériences des CCI dans ce domaine seront utiles en ce sens.

Quelle place à l’Europe au sein du développement économique ?

Une place très importante et encore sous utilisée. C’est une de mes priorités pour ce mandat et nous mettons en place une équipe compétente pour faire encore plus pour que l’Europe accompagne notre économie. Nous le faisons en lien avec le Conseil Régional. Nous avons de belles expertises dans notre réseau de CCI et nous allons les coordonner.

Le mot de la fin

« Toujours voir plus de bonheur dans les yeux des autres ! Ainsi si j’apporte ma pierre à l’édifice, je suis un homme heureux ! »

En dévoilant son côté humain et émotionnel au travers de ce portrait intimiste Roland Gomez se rapproche un peu de nous.

Temps suspendu, homme authentique et singulier, qui nous a permis ainsi de faire la différence entre un bon dirigeant et un dirigeant d’exception.

Merci  Roland Gomez notre homme de l’année.

Crédits photos : Juliette Reouven
Journalistes : AC/NS